5ème Conférence d’Oxford

Dans le cadre de mon travail, j’assiste à un congrès presque tous les mois. Et si j’apprécie ces déplacements (qui sont comme des bouffées d’air frais entre deux dossiers compliqués à gérer), j’ai aussi appris qu’il valait mieux ne pas y faire n’importe quoi.
Il y a peu, j’ai en effet suivi un congrès à Oxford. C’était là le premier congrès auquel participait une collègue nouvellement embauchée. Et cette personne a vite compris qu’elle avait commis un douloureux impair lors de ce séjour. Un impair en apparence banal : lors du repas, elle a simplement refusé de grimper sur sa chaise pour pousser la chansonnette. D’abord encouragée, elle s’est finalement faite huer par tout le monde. Cela aurait pu en rester là. Sauf que ce n’est pas ce qui est arrivé. Car en refusant de chanter, debout devant tout le monde, elle s’est attachée une étiquette de peigne-cul qui lui collera sans doute longtemps à la peau.
S’il y a bien un truc que l’expérience m’a appris, c’est qu’il ne faut jamais éviter de participer aux divertissements proposés lors des congrès. Il est important de participer aux jeux pour faire partie du groupe. Et ce, même lorsqu’on se sent un peu ridicule. C’est à ce prix qu’on peut s’intégrer dans l’équipe. Celui qui résiste ressort immédiatement négativement, et cela donne aux autres le sentiment que la personne se considère comme supérieure aux autres.
Et s’il faut s’amuser avec les autres, il faut aussi savoir rester raisonnable, et notamment toujours faire attention à sa consommation d’alcool. Je me souviens d’un collègue qui, lors d’un congrès, a abusé de l’openbar, au point qu’il a fallu le porter jusqu’à son lit. Eh bien, le souvenir de cette soirée l’a poursuivi longtemps. En dépit du travail remarquable qu’il fournissait, il est resté aux yeux de tous après cette soirée le mec qui s’est endormi, la tête sur l’épaule de son PDG !
De manière générale, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que dans un séminaire, l’ambiance est semblable à celle d’un petit village : il y a toujours un idiot du village sur lequel les gens aiment casser du sucre sur le dos. Il faut juste s’assurer de ne pas endosser ce rôle par un comportement trop coincé ou trop relâché !
Ceci étant posé, quand on est conscient de ces codes, il est possible de profiter pleinement du voyage. J’ai d’ailleurs bien apprécié ce congrès, en dépit des vocalises que j’ai dû y faire, debout sur ma chaise ! En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de l’organisation de séminaire en Angleterre.

Économie collaborative, économie du partage : quels enjeux pour demain ?

Les activités dites de « l’économie collaborative » ou « économie du partage » (sharing economy) se développent à grande vitesse, avec un chiffre d’affaires mondial qui pourrait passer de 15 milliards de dollars en 2013 à 235 milliards à l’horizon 2025. En 2014, 70 % des internautes français, soit environ 31 millions de personnes, ont déjà acheté ou vendu sur des sites de mise en relation de particuliers, 19 % ont déjà utilisé un site de réservation d’hébergement et 14 % un site de covoiturage. Près de 5 millions de voyageurs ont séjourné dans un logement loué sur Airbnb en France depuis la création du site, dont la moitié depuis le début de l’année 2015. L’application de covoiturage Blablacar compte 8 millions de membres en France et 20 millions d’utilisateurs dans le monde. Avant sa suspension, le service UberPop comptait 10 000 conducteurs inscrits (dont 4 000 actifs la semaine précédente), et 500 000 utilisateurs réguliers. Selon une enquête du Crédoc, 15 % de la population déclare avoir recours à des particuliers pour l’usage d’un service ou d’un bien contre rémunération sur internet et 8 % déclare proposer ses biens ou services à des particuliers. 5 % de la population réalise ces activités sans rémunération. De manière générale, l’économie du partage est davantage utilisée par les moins de 40 ans, les diplômés du supérieur, les cadres ou professions intermédiaires, notamment à Paris ou dans son agglomération. Ainsi, 5,2 % de la population française tire plus de 50 % de son revenu de la consommation collaborative, mais cette proportion atteint 12 % parmi les jeunes (25-34 ans). À ce jour, les structures relevant directement de la consommation collaborative en France représentent environ 3 000 emplois (l’estimation majorée est de 6 000 emplois), dont 1 000 emplois à temps plein. Les deux tiers des structures sont situées en Île-de-France. Ces activités suscitent néanmoins de vifs débats, sur leurs effets économiques, environnementaux et surtout sociaux. Construites autour de l’échange, du partage ou de la vente entre particuliers de biens, de capitaux, de services, voire de symboles, elles recouvrent des réalités très diverses.

Du bon usage de la motivation

Tandis que les employeurs éprouvent fréquemment à inculquer de la motivation et de la cohésion à leurs salariés, l’incentive se révèle être un bon antidote. Pour commencer, quelle définition peut-on donner à l’incentive ? L’incentive, c’est l’art de inciter à se dépasser ses équipes. Il s’emploie à de réunir les participants, de les propulser pour qu’elles tiennent les objectifs. Et de faire en sorte que les salariés n’aient pas envie de quitter leur entreprise. Qu’il prenne l’apparence d’un challenge commercial et/ou d’une virée exotique, l’incentive représente une opportunité enrichissante tant pour les salariés et le directeur. Le challenge commercial reste cependant une issue excellente à sonder pour juguler le ralentissement du marché en crise, et spécialement pour obtenir des parts de marché chez les concurrents.

Un incentive productif ne se réduit pourtant pas une simple activité : il doit concourir à l’apparition d’un esprit d’équipe et disposer chacun de adhérer, spécialement au travers d’ animations créatives et collaboratives. Il semble toujours vital que les salariés apprennent rapidement à se connaître. En effet, la élasticité croissante de l’activité professionnelle fait que les employés sont en constant révolution. donc il s’avère indispensable d’intensifier la création de liens et d’objectifs communs entre les personnes. En outre, qu’avec l’implantation des médias internet, les individus ne se rencontrent plus et en toute logique se connaissent moins. Un incentive offre l’occasion d’améliorer la manière d’interagir entre eux dans le cadre de leur exercice. Mot générique en provenance de Grande Bretagne, l’incentive désigne une action invitant des individus ou à des équipes de se stimuler, souvent en délivrant une dotation en échange d’un objectif de bons et loyaux services. Il contient les notions françaises de motivation et de stimulation. L’incentive est de ce fait planifié par les entreprises pour accroître la motivation de ses collaborateurs, pouratteindre des objectifs. « Un séminaire ou un expédition incentive représente certes une somme, toutefois il peut s’avérer très productif en ce qui concerne la cohésion productive, d’atmosphère entre les salariés et même de calme sociale”, analyse Sylvain Michaud, directeur de ActiGlobal . Il faut distinguer plusieurs types d’incentive. L’un des plus populaires pour les entreprises est bien sûr le challenge commercial. L’objectif de cet évènement est l’extension de la marge ou du chiffre. Cependant c’est un exercice ardu, où il est nécessaire de prêter attention à ajuster les cadeaux en fonction du l’équipe à laquelle on a affaire. En effet, les salariés qui perdent peuvent se sentir encore plus marginalisés. Le danger est de anéantir la dynamique de groupe qui affermit une équipe en soutenant l’apparition d’une « fine fleur » et de neutraliser la motivation de certains des salariés. Une contre-performance, en somme ! Un second forme d’incentive est le voyage, dont le but est d’encourager la cohésion du groupe en le installant dans un milieu inconnu. L’atout qu’il y a à sélectionner une destination étrangère et ensoleillée tient également dans l’aspect distinction de l’évènement. Lorsqu’il fait 13 ° en cette saison, rien de plus séduisant que de prendre le soleil à Porquerolles où il fait . 30 °. Le cadre ostentatoire ou rare de la destination est frappant.
Les actions présentées sur place, de préférence collaboratives, incitent par conséquent aux salariés de mieux se connaître et de former des liens qui n’auraient pu naître au sein de l’entreprise.
A charge ensuite d’alimenter tout au long de l’année la flamme attisée par l’incentive en faisant évoluer ses méthodes. En effet, si un événement incentive créatif peut optimiser le bon fonctionnement de l’entreprise, une mutation pérenne des relations de travail ne se produira que s’il est encouragé par un management qui ouvre sur la création des espaces, des moments de créativité de la part des salariés. En conclusion, un incentive, qu’il prenne la tournure d’une activité créative ou d’un challenge commercial, ne sera effectivement efficace que s’il est dans le prolongement d’une vision plus large qui favorise la créativité des employés.