Cuisiner à Marrakech

Mes amis n’en croient pas leurs yeux : depuis peu, je me mets en effet à la cuisine. Et moi qui ai toujours refusé de préparer quelque chose de plus sophistiqué que des pâtes carbos, je me mets à faire mes propres pâtes et tartes ! Il y a quelques jours, j’ai même franchi une nouvelle étape : j’ai carrément suivi un cours de cuisine à Marrakech !
C’était une première, mais au final, j’ai beaucoup aimé : l’ambiance y était franchement accueillante. En outre, à ma grande surprise, j’ai suivi sans trop de difficulté (ce qui n’est pas gagné, lorsqu’on a de grosses lacunes techniques aux fourneaux !). J’ai eu de la chance. Jétais persuadé que j’allais côtoyer des personnes ayant une longue expérience culinaire, mais pour finir, les participants étaient d’horizons très variés. Quelques-uns étaient de véritables cordons bleus, et d’autres étaient presque comme moi : des Cotorep culinaires. Ce caractère disparate aurait pu être un sérieux problème, mais curieusement, c’est le contraire qui s’est passé : les plus experts n’hésitaient pas à assister les cancres et à leur indiquer comment faire à chaque étape. Je ne sais pas si ça se passe toujours comme ça, mais je suis convaincu que l’attitude du chef a pas mal contribué à cette confiance qui régnait dans le groupe : il faisait preuve d’enthousiasme à chaque instant et nous invitait à bosser ensemble. Certes, parfois j’avais le sentiment que nous étions des mômes que l’instit’ congratulait pour nos créations en bâtonnets d’esquimaux ; mais c’était assez agréable, à vrai dire !
Pour être parfaitement honnête, je ne crois pas que je vais reprendre à la maison les assiettes que j’ai apprises à cuisiner à l’occasion de ce cours : elles étaient plutôt difficiles à confectionner sans aide, et puis, je ne m’imagine pas cuisiner plus d’une heure par jour ! Mais j’ai quand même noté quelques techniques très efficaces qui font que je suis nettement moins désastreux qu’avant ce cours.
Bref, si vous êtes comme moi un Buster Keaton aux fourneaux et voudriez changer, je vous recommande l’aventure : les cours de cuisine sont vraiment idéaux pour acquérir les bons gestes ! Vous trouverez toutes les informations nécessaires sur ce site. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l’organisateur de ce atelier de cuisine à Marrakech.

Renouveler le parc de commerces en Île-de-France en améliorant sa qualité et sa durabilité

En dépit de la stagnation de la consommation et du développement de la vente en ligne, le parc de commerces francilien a connu une forte progression au cours des dernières années, générant une concurrence exacerbée entre pôles commerciaux. Pourtant, la croissance démographique de certains territoires, la transformation de la distribution et l’évolution des concepts commerciaux (drive, commerces d’itinéraires, retailtainment) rendent nécessaires le renouvellement d’une partie du parc de commerces. Le commerce reste un gros consommateur de foncier en Île-de-France. Les densités du bâti commercial sont faibles : un commerce de 100 000 m² de surface de vente consomme en moyenne, en Île-de-France, 4,6 ha de terrain, occupé pour plus du quart par les parkings, très majoritairement déployés en surface. Une partie significative de la croissance du parc se fait encore sur des espaces non urbanisés, principalement en grande couronne, et particulièrement en Seine-et-Marne. À défaut d’une planification à une échelle adaptée, les décisions d’ouvertures, arbitrées au niveau départemental dans le cadre des commissions départementales d’aménagement (CDAC), sont prises trop souvent sans mesurer leur impact sur le tissu commercial existant. De plus, les emplois occupés dans ces nouveaux équipements résultent souvent de transferts d’emplois existants depuis d’autres espaces commerciaux. Enfin, le commerce est encore insuffisamment associé à d’autres fonctions urbaines, et fréquemment localisé dans des zones d’activités uniquement accessibles en voiture. Les voies d’amélioration sont, comme le préconise le Sdrif, la réalisation d’espaces commerciaux plus durables, localisés près des consommateurs, économes en foncier et mieux accessibles en transport en commun au sein d’opérations mixtes. Une planification plus concertée entre les territoires doit être mise en œuvre.